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Milestones, Memory, and the Letters I Still Write

  • marieleroux0122
  • 11 minutes ago
  • 7 min read

Grief has a strange way of walking beside us. It doesn’t ask permission. It doesn’t care if you’re standing at the edge of something exciting or terrifying. It just shows up, sometimes quietly, sometimes like a punch to the chest, and reminds you of who’s not there.


This past month marked two major milestones in my life: I had my birthday, and I finished writing my final essay for my master’s degree. These are things that, on paper, should feel like reasons to celebrate. And in some ways, they do. Finishing my essay, after all the hours, the stress, the self-doubt, was a moment of real pride. It brought me one step closer to graduating this fall. I’m almost there.


But grief doesn’t take a break just because you’re achieving something. If anything, milestones often highlight the empty spaces left by the people who should be here with us. My birthday felt off. Uncelebrated in the way that mattered. It was the first one in years without Suzy. 


Some people don’t understand how losing a guinea pig can break you open. But Suzy wasn’t just a pet. She was home. She was comfort. She was the little heartbeat I came home to when everything else felt overwhelming. I talked to her like a person because, to me, she was one. I’ve learned that grief doesn’t care about species. It doesn’t weigh love by size or words. Suzy never spoke a human language, but she understood me better than most people ever did.


And when I submitted that final essay, I didn’t cry because I was proud. I cried because she wasn’t here to see it.


I’ve written about Suzy before. And even now, after everything, writing to her has become a part of how I survive her absence. It’s not about pretending she’s still here, it’s about honoring that she was, and that the love we had doesn’t disappear just because she did. 

Grief doesn’t end. But we change in how we carry it.


So today, I’m sharing another letter to Suzy. Maybe you’ve also lost someone who shaped you. Maybe you also find yourself talking to them, writing to them, still imagining their reactions to your life. I do that all the time. And somehow, it helps.


This letter is about milestones. About finishing something I never thought I’d be able to finish. About missing someone I never imagined living without. It’s personal, and it’s healing, and it’s for her.


Letter to Suzy :


Dear Suzy,


Writing to you helps me heal. It’s a way of keeping you close, even when everything in my world has shifted without you.


I just had my birthday. It sucked without you. No squeaks. No cuddles. No tiny face peeking out of your hidey-house to remind me that I was still loved, no matter what. It was weird not having you there. Honestly, it didn’t feel like a birthday, it just felt like a day where your absence was louder than usual. I kept wishing I could give you a slice of cucumber and watch your whole body light up with excitement.


Suzy, I finished my essay. After all this time, all the exhaustion and rewriting and second-guessing, it’s finally done. I might actually graduate. It feels surreal to even write those words. I might finally step into this new chapter I’ve been working so hard to reach, but without you. Losing you was the end of a chapter I never wanted to close. It was the hardest goodbye, and still, it doesn’t feel real most days.


I miss you like crazy. There are moments when I walk into a quiet room and instinctively listen for you. When I open the fridge and still, somehow, expect to hear your impatient squeaking.


You loved cucumber slices and would squeak the second the fridge door creaked. You had this habit of resting your chin on the edge of your hidey-house like a tiny queen surveying her kingdom. You brought me peace in the middle of chaos. No one else will ever take that place.


When I submitted that final essay, I wanted you to be there, your steady presence, your quiet companionship. I wish you could see me graduate this September. I imagine carrying you in my arms, like I used to, while someone takes our picture. I wish I could celebrate this with you, give you a ridiculous amount of treats, and thank you for helping me survive the hardest years of my life.


But I know you’ll be there in my heart. In my thoughts. In the way I keep going, even when it’s hard.


Your love, your tiny, fierce, squeaky love, helped me grow. You gave me comfort when I didn’t know how to ask for it. You made me feel grounded, even on days when I felt like I was unraveling.


I hope, wherever you are, that you know I carry you with me. Always.


Love always,


Mom


Moments marquants, mémoire et lettres que je continue d’écrire


Le deuil a cette façon étrange de marcher à nos côtés. Il ne demande pas la permission. Il ne se soucie pas de savoir si on est au bord de quelque chose de beau ou de bouleversant. Il surgit, parfois doucement, parfois comme un coup en pleine poitrine et il nous rappelle qui n’est plus là.


Ce dernier mois a marqué deux grandes étapes dans ma vie : j’ai eu mon anniversaire, et j’ai terminé la rédaction de mon essai final pour la maîtrise. Ce sont des choses qui, sur papier, devraient être synonymes de célébration. Et d’une certaine façon, c’est le cas. Terminer mon essai, après toutes les heures, le stress, les remises en question… c’est un vrai motif de fierté. C’est un pas de plus vers mon diplôme, prévu pour cet automne. J’y suis presque.


Mais le deuil ne prend pas de pause juste parce qu’on accomplit quelque chose. Au contraire, les étapes de vie rendent souvent les absences encore plus visibles. Mon anniversaire avait un goût étrange. Il manquait quelque chose d’essentiel. C’était le premier depuis des années, sans Suzy.


Certaines personnes ne comprennent pas comment la perte d’un cochon d’Inde peut te briser le cœur. Mais Suzy n’était pas “juste un animal”. Elle était un refuge. Elle était mon réconfort. Elle était ce petit battement de cœur qui m’attendait à la maison quand tout le reste semblait trop lourd. Je lui parlais comme à une personne, parce que pour moi, c’en était une. J’ai appris que le deuil ne tient pas compte des espèces. Il ne mesure pas l’amour en mots ou en taille. Suzy ne parlait pas le langage humain, mais elle me comprenait mieux que la plupart des gens.


Et quand j’ai soumis mon essai final, je n’ai pas pleuré parce que j’étais fière. J’ai pleuré parce qu’elle n’était pas là pour le voir.


J’ai déjà écrit sur Suzy. Et même maintenant, écrire pour elle fait partie de la façon dont je survis à son absence. Ce n’est pas faire semblant qu’elle est encore là, c’est honorer le fait qu’elle a été là. Et que l’amour qu’on partage ne disparaît pas simplement parce qu’elle, oui.


Le deuil ne s’arrête pas. Mais on apprend à le porter autrement.


Alors aujourd’hui, je partage une autre lettre à Suzy. Peut-être que toi aussi, tu as perdu quelqu’un qui t’a façonnée. Peut-être que toi aussi, tu continues à lui parler, à lui écrire, à imaginer sa réaction à ce que tu vis. Moi, je fais ça tout le temps. Et d’une certaine manière, ça m’aide.


Cette lettre parle d’étapes. De terminer quelque chose que je pensais ne jamais réussir à finir. De manquer quelqu’un que je ne pensais jamais devoir vivre sans. C’est personnel, c’est réparateur, et c’est pour elle.


Lettre à Suzy:


Chère Suzy,


T’écrire m’aide à guérir. C’est une façon de te garder près de moi, même si tout autour a changé sans toi.


Je viens d’avoir mon anniversaire. Et c’était vraiment nul sans toi. Pas de petits couinements. Pas de câlins. Pas de petite bouille curieuse sortant de ta maisonnette pour me rappeler que j’étais aimée, peu importe ce que le reste du monde disait. C’était étrange sans toi. Honnêtement, ça ne ressemblait même pas à un anniversaire, juste à un jour où ton absence était assourdissante. J’aurais tellement voulu te donner une tranche de concombre et voir ton corps s’animer de joie.


Suzy, j’ai enfin terminé mon essai. Après tout ce temps, toute cette fatigue, les réécritures, les doutes… c’est enfin fini. Je vais peut-être vraiment obtenir mon diplôme. C’est presque irréel d’écrire ça. Je vais peut-être enfin commencer ce nouveau chapitre pour lequel j’ai tant travaillé… mais sans toi. Te perdre, ça a marqué la fin d’un chapitre que je n’étais pas prête à fermer. C’était le plus dur des adieux, et encore aujourd’hui, ça ne me semble pas réel.


Tu me manques à en devenir folle. Il y a des moments où j’entre dans une pièce silencieuse et j’ai encore le réflexe d’écouter, juste au cas où. J’ouvre le frigo, et j’attends toujours, quelque part au fond de moi, d’entendre ton petit cri impatient.


Tu adorais les tranches de concombre et tu te mettais à couiner dès que la porte du frigo s’ouvrait. Tu avais cette habitude adorable de poser ton menton sur le rebord de ta maisonnette, comme une petite reine observant son royaume. Tu m’apportais la paix au milieu du chaos. Personne ne pourra jamais prendre ta place.


Quand j’ai soumis cet essai final, j’aurais voulu que tu sois là. Ta présence rassurante. Ta douceur silencieuse. J’aurais voulu que tu sois là en septembre, pour me voir obtenir mon diplôme. Je m’imagine encore te porter dans mes bras, comme avant, pendant qu’on prend une photo ensemble. J’aurais voulu fêter ça avec toi, t’offrir une quantité absurde de friandises, et te remercier de m’avoir aidée à survivre aux années les plus dures.


Mais je sais que tu seras là, dans mon cœur. Dans mes pensées. Dans chaque pas que je fais, même quand c’est difficile.


Ton amour, cet amour minuscule, intense, et bruyant—m’a aidée à grandir. Tu m’as offert du réconfort, même quand je ne savais pas comment le demander. Tu m’as ancrée quand je me sentais sur le point de me désintégrer.


J’espère que, peu importe où tu es, tu sais que je te porte avec moi. Toujours.


Avec tout mon amour,


Maman

 
 
 

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